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Page 24 : Je fais des photos sous-marines autour du globe.Requins-baleines, Cénotes, sous la glace, travaux aquatiques, etc... |
Emotions sous - marines par Christian Fournier Son titre le suggère : l’Émotion est le fil conducteur de cet ouvrage. Émotion qui, je l’espère, se dégage des photos de cet album. En quinze années de plongées autour du globe, j’ai réalisé de nombreuses photos, insolites, attendrissantes, inquiétantes ou mystérieuses ; je vous présente mes préférées. Toute la conception de ce livre repose sur la beauté de l’Image. Informations, explications ou anecdotes vous permettant de mieux “vivre” et comprendre les photos sont regroupées, à la fin de l'ouvrage. Le monde sous-marin est magique, le pénétrer est riche d’émotions. Je souhaite vous les faire partager. Bonnes Émotions. Christian Fournier À la FNAC. Quel plaisir de voir son livre publié ! Il le recommande à tous !. |
Plus bas : Plein d'autres expériences nautiques |
Dans toute ma jeunesse, je souffre d'asthme héréditaire et n'ai pas le droit de faire du sport, même pas de courir dans la cour de récréation. Donc, je ne sais pas ce que sont des barres parallèles, le lancer du poids, taper dans un ballon, etc.. Bien triste. Mais plus tard, une fois aux USA, j'ai pris ma revanche et ai fait de la plongée sous-marine dans le monde entier. |
J'ai passé
mon premier diplôme en 1980 avec le chef instructeur plongée de
la police de Miami, Bruce Garrisson, un mec super.
Il m'a juste dit, mets ta bouteille sur ton
dos, ton masque sur ton nez et viens avec moi, suis-moi bien de
près et on va s'éclater. Aucune
appréhension, juste magnifique, un monde nouveau, des poissons
colorés partout, un état d'apesanteur, le pied total. J'ai bien sûr suivi de près mon instructeur, qui n'avait d'ailleurs pas l'intention de me lâcher d'un pouce (ils ne parlent pas en centimètre là-bas). Ma première parole, une fois sorti, a été : où puis-je acheter un Nikonos. J'étais accro. Puis j'ai suivi mon cours Padi Open Water et ai appris les dangers et comment les éviter. Puis j'ai passé tous mes diplômes jusqu'au Nitrox. On appelle accident de décompression (ADD) les conséquences immédiates pour la santé de la formation de bulles gazeuses dans le corps suite à une baisse rapide de la pression environnante. Il peut s'agir d'un accident de plongée, mais il survient aussi chez des personnes ayant travaillé dans des caissons en air comprimé, chez des aviateurs en altitude, ou chez des astronautes après une sortie extravéhiculaire. C'est une conséquence de la loi de Henry : la quantité de gaz dissoute dans un liquide (ici, l'azote ou hélium dans le sang) est proportionnelle à la pression subie par le liquide. On utilise parfois les termes accident de désaturation (ADD), maladie de décompression, maladie des plongeurs ou maladie des caissons, voire l'anglais Decompression Sickness (DCS) ou Decompression Illness (DCI). Dans le cas de plongée sous-marine, il survient à des plongeurs qui, après une plongée profonde ou prolongée, remontent trop vite ou sans faire de paliers de décompression. En génie civil, il peut arriver suite à des travaux effectués dans des caissons préalablement pressurisés pour éviter les infiltrations d’eau : percement de tunnels, travaux dans les mines, construction de piles de pont ; le cas du chantier du pont de Brooklyn a été illustré par Didier Decoin dans Abraham de Brooklyn. Il a pu arriver des accidents mineurs lors de vols à haute altitude, essentiellement en cas de dépressurisation accidentelle de la cabine ou dans le cas d'appareils militaires non-pressurisés, pour le largage de fret ou de parachutistes. |
Cherchez Frédérique …. Près de Playa Del Carmen, Mexique, 2011. Nikon D700 dans un caisson Ikelite. Mon cœur en bat encore…. Non, le requin baleine n'est pas dangereux. imaginez être devant ce très très gros poisson (non ce n'est pas un mammifère). Cela faisait 20 ans que j'espérais cette rencontre. Je le vois plein pot dans mon viseur, l'eau est relativement claire (il y a évidemment du plancton en suspension car c'est cela qu'il mange), j'entends l'obturateur qui fonctionne bien, je visionne très rapidement la photo, tout baigne. Ce sentiment est gravé à tout jamais dans ma mémoire. Puis Frédérique, bien briefée et très en forme, se rapproche de la grosse bête. Alors là, encore mieux. Un gros poisson, c'est bien. Un humain à deux mètres du gros poisson, c'est encore mieux. Si vous vous demandez quel diaphragme j'ai utilisé pour cette photo, je repondrais, tout comme Howard Hall (grand photographe sous-marin rencontré en Californie) m'a répondu : "tous." |
Bien plus tard, en 1994, après mon retour forcé en France, j'ai obtenu un job grâce à Mme Redford, (oui, la femme de Robert!), pour aller photographier au large de la Guadeloupe un bateau de course ayant chaviré. Le but était de photographier le voilier sous l'eau pour montrer si son mat était cassé ou non, chose très importante pour les assurances. Si le mat n'est pas cassé, on renfloue le bateau, s'il est cassé, on le coule, car seul le mat justifie la dépense de renflouage. Je prends donc l'avion avec l'incomparable Francis Ronat qui est chargé des travaux sous-marins du renflouage. L'avion de reconnaissance Breguet chargé de localiser l'épave tarde, Francis et moi avons donc du temps libre, notre matériel de plongée (sauf bouteilles, interdites en avions commerciaux) et mon matériel de photo Nikonos et nous décidons d'aller faire du tourisme sous-marin dans la réserve Cousteau. Les clubs de plongées locaux refusent de nous donner de l'air car nous n'avons pas le diplôme de la FFESSM, équivalent français de Padi. Impensable, Francis (qui est un scaphandrier pro depuis 10 ans, il coule du béton sous l'eau et répare les canalisations de la Hague, entre autres) et moi avons un millier de plongées à notre actif des diplômes professionnels reconnus dans le monde entier, sauf en France. Nous sommes refoulés ! De retour à Paris, je passe donc ce diplôme pour débutants. Là j'ai vu les débutants, harnachés de leur combi, stab, et profondimètre assis sur le bord du petit bassin. Le très jeune instructeur leur décrit alors tous les dangers de la plongée (embolisme pulmonaire, ivresse des profondeurs, détendeurs bloqués, bouteilles qui explosent), etc. J'ai vu les jambes de certains de ces débutants trembler avant d'affronter ce saut de la mort. Vive la pédagogie US ! J'ai appris à nager (très mal) en France, à Arras, en 1970 environ. Le prof nous faisait faire les mouvements de la brasse sur le bord de la piscine, des centaines de fois, pour qu'on les fasse à la perfection. Puis il nous gueulait dessus car nous étions incapables de les faire une fois dans l'eau. Notre peur de l'eau nous déboussolait évidemment. J'ai assisté à des cours de natation à Los Angeles : l'instructeur joue au ballon avec les enfants dans la piscine pendant des heures. Ça rigole, ça crie, c'est le chahut complet. Il ne se passe rien disaient les Français. Erreur grave ! Un moment le prof perd sa montre au fond de l'eau. 10 gamins plongent par aller la chercher. 2 heures plus tard ces gamins savent nager impeccablement. Ils avaient appris à ne plus avoir peur de l'eau. Le reste n'est que détails techniques. Vive la pédagogie US ! |
Épave de la "Dieppoise", près de Nouméa, Nouvelle-Calédonie. Essayez d'imaginer une descente dans le bleu opaque, puis petit à petit une forme énorme noirâtre commence à apparaître au loin et devient un bateau. Le cœur bat. Merci à Raoul Monthuel pour cette plongée. Ce gamin sage et studieux ne savait pas encore que 50 ans plus tard il aurait réalisé plus de 3 millions de photos, avec toujours la même passion. |
Le 12 oct 2023, j'ai rassemblé mon matériel sous-marin pour une grande photo dans mon petit studio. Ce matériel est stocké dans un garage pas loin. |
Le couple sous-marin parfait. Frédérique Gorsky et Christian Fournier à Cozumel, Mexique en 2011. Frédérique est diplômée FFESSM niveau 4 instructeur et aussi Padi Nitrox. Je suis diplômé PADI Dive Master, J'ai passé mon premier diplôme en 1980 avec le chef instructeur plongée de la police de Miami. Puis j'ai passé tous mes diplômes Padi, sauf instructeur, de Rescue jusqu'au Nitrox. |
A l'école Américaine Padi, on apprend le système "buddy", binôme. Simple = chacun est responsable d'un autre plongeur et seulement de celui-là. Il faut toujours rester en contact visuel avec son buddy et être prêt à l'aider si besoin. L'équipement est donc, de fait, doublé, ce qui est une sécurité énorme. On apprend le "buddy breathing" : chacun peut donner de l'air à son buddy. A cette époque de 1982, en France, on enseigne, car c'est Jacques qui l'a inventé, le système de palanquée (petit groupe de plongeurs) où chacun est responsable de tous les autres. Aie. Moi, je traduis en français = chacun est responsable de personne. Il y en a toujours un qui s'éloigne du groupe, genre un photographe. Et chacun rejette la responsabilité sur, par exemple, celui qui est le plus prêt. Bref, je n'aime pas. Mais, bon, Jacques a dit ... Le monde entier suit les règles de plongée Padi, sauf, évidement, en France (ça comprend, la Martinique, La Guadeloupe, La Réunion, etc ...), car Jacques est français et c'est lui qui a tout inventé, c'est lui le meilleur, il est infaillible, c'est un militaire. Bon, c'est surtout les USA qui l'ont rendu célèbre et ont financé la plupart de ses expé. En France, les bouteilles sont en acier, qui est très lourd et s'oxyde et se déforme (il faut les vérifier tout le temps, les dérouiller tous les 4 ans et les jeter tous les 8 ans). Mais bon, c'est Jacques qui les a inventées ! Aux USA et le reste du monde, les bouteilles sont en alu, beaucoup plus léger, inoxydable, beaucoup plus durable. Mais il faut une ceinture de plomb. Ils sont nuls ces Américains. Aux USA et le reste du monde, avec les règles strictes PADI, on fait de la plongée récréative, on suit les tables de "NON décompression". Avec les mesures en pieds, c'est super-simple : 60 minutes à 60 pieds, 30 minutes à 90 pieds, 90 minutes à 30 pieds. Magique. Inconvénient : on ne peut pas rester trop profond trop longtemps. Avantage : on peut toujours remonter seul et sans paliers et survivre. En France on apprend tout de suite à faire des paliers. On n'est pas un homme, un vrai, un bien viril, si on ne connaît pas ses tables de "décompression". Comme on est des hommes bien virils, on veut rester longtemps et profond. On doit faire des paliers (rester un certain temps à une certaine profondeur, pour permettre à l'azote dissous dans notre sang de s'évacuer doucement et pas comme une canette de Coca qu'on ouvre d'un seul coup) pour remonter sans mourir. Mais si on a un problème d'air et que le reste de la palanquée est un peu loin, on ne peut pas remonter d'une seule traite et on meurt. Tant pis. Le pire, la tirette ! A cette époque, les bouteilles américaines étaient équipées d’un manomètre. Le plongeur sait à tout moment combien d'air il lui reste. J'ai vu avec horreur que pour les plongeurs français, il y a, à la place une tirette, un levier placé derrière soit, donc pas facile à trouver ou actionner, surtout en cas de panique, qui ouvre une "réserve", un peu d'air supplémentaire. Les plongeurs français qui chargent leur bouteille bien lourde en acier sur le bateau avant le départ plongée, n'ont aucune idée si leur bouteille est pleine ou si la réserve est pleine, et pendant la plongée, aucune idée de ce qu'il reste. Tu parles d'un stress, et du danger ! Super pour explorer des caves! Un genre de roulette russe à la française! En plus, le levier reste souvent coincé, il y a même un geste spécial pour dire à un autre plongeur que : " ma réserve est coincée". Mais bon pour le plongeur français, le plongeur américain n'est toujours qu'un idiot qui ne connaît même pas les paliers, et n'a pas de tirette ! En 2014, Jacques est mort, mais est - il oublié ? |
Aug 2011: Inside Mama Viña wreck near Playa Del Carmen, Mexico. About 10 minutes boat ride, around 90 feet deep, sandy bottom and clear visibility. You can see Frédérique holding her strobe towards the glass fish. Août 2011: À l’intérieur de l'épave Mama Viña près de Playa Del Carmen, Mexique. Environ 15 minutes de bateau, environ 30 mètres de profondeur, sol sablonneux et bonne visibilité. Vous pouvez apercevoir Frédérique illuminant de son phare les glass fish. |
Quelques-unes de mes plongées : France, Italie, Grèce, Malte, Mer Rouge (Hurghada, Safari au bord du désert et El Gouna), Bermudes, Bahamas (Nassau, Freeport, Eleutera, San Salvador), Cayman, Haïti, St. Domingue, Puerto Rico, Antigua, Iles Vierges US et Britanniques, Guadeloupe, St Martin, Martinique, St Lucie, St Eustache, Barbade, Trinidad, Curaco, Mexique (Puerto Vallarta, Cabo, Mazatlan, Acapulco, Cozumel, Playa del Carmen, Cancun, Mer de Cortez), Floride (Florida Keys, Clearwater, Tampa), Ohio (lac Erié), Honduras (Roatan, San Blas), Californie (Los Angeles, Catalina, Monterey, San Francisco), Colombie (Malpelo), Hawai, Canada (Vancouver Island), Alaska (Juneau, Ketchikan), Indonésie (Bali, Pulau Sepa), Philippines, Malaisie (Sipadan, Kota Kinabalu, Bornéo, Java, Sumatra), Thaïlande (Puket), Chine (Canton), Micronésie (Guam), Venezuela, Colombie, Amazonie, Vanuatu, Nouvelle-Calédonie, Polynésie, Madagascar, Requins baleines (Mexico), Sous glace (Tignes, France), Bonaire, fosses de plongée Charenton et Villeneuve-la-Garenne (île de France) -- Certification Padi "Basic" en 1980 avec Bruce Garrison, chef instructeur plongée de la Police de Floride, dans les eaux douces des sources de la Floride du Nord. -- Certification Padi "Advanced" et "Dive Master" en Ohio en 1982. Plongée dans le lac Erié, dans des puits et des carrières. Utilisation du masque industriel Kirby-Morgan. -- Certifications "Rescue" Padi et Naui en Californie in 1993. -- Reportage sur la survie en eau froide, utilisation de combinaisons isolantes sèches. Alaska. Publications dans le magazine "Asian Diver" (Singapour), 1994. -- Photos humoristiques sous-marines. Grand Cayman. Publications dans "Photo Magazine", France, 1986. -- Reportage sur les expéditions avec les requins, en Californie, publications dans "Oceans" (France), 1994 et Scuba World (Angleterre) 1995. -- Reportage sur les tortues de "Sipadan Island". Publication dans "Photo-Asia" magazine (Singapour), 1992. -- Exposition de mes photographies sous-marines à "Scuba 92" en Californie. -- Expédition au Vanuatu (Pacifique Sud) pour photographier les dugongs (vaches marines). Première mondiale : photos de dugong et humain en milieu naturel. 1993. Publications en Angleterre (Scuba World), Australie (Sport Diving), Asie (Asian Diver), France (Hebdo) et Canada (Diver Magazine). -- Expédition en Nouvelle-Calédonie pour photographier les caves de calcites englouties de l'Ile des Pins. 1993. Publications dans "Sport Diving" (Australie). -- Publication d'un portfolio dans "Chasseur d'Images" (France) Sept. 1994. -- Publication d'un livre en avril 1996, "Emotions sous-marines", 128 pages, 107 photos. Mise en page, textes et photographies de Christian Fournier. Quinze années de plongées autour du monde, de rencontres surprenantes ou attendrissantes, de paysages spectaculaires ou mystérieux. Des photos insolites et émouvantes, des souvenirs à faire découvrir et à partager. Quand la photographie devient Emotions..... -- Expédition à Madagascar en avril 2001, publication pour le magazine Plongeurs International. -- Publication du reportage "Dugong" dans le magazine Chasseur Francais en avril 2002. -- Voyage à El Gouna, Egypte, en mars 2002, publications pour le magazine Plongeurs International. -- Voyage en Polynésie, en octobre 2002, publications pour le magazine Plongeurs International. -- Voyage à Sipadan, Malaisie, en mars 2003, publications pour le magazine Plongeurs International. -- Voyage à Saint Eustache, Caraïbes, en mai 2032, publications pour le magazine Plongeurs International. -- Certification Nitrox PADI le 31 mai 2003. -- Mars 2004, Pucket, Thaïlande -- De 2004 to 2012 , plongées dans des fosses autour de Paris, en Belgique et des piscines dans le sud de la France -- Août 2011, requins-baleines et cénotes au Yucatan, Mexique. -- Janvier 2012, sous la glace du lac de Tignes, France -- Août 2012, Bonaire aux Antilles Néerlandaises. |
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Text and Photos : Christian Fournier; View the photos on section "reportage" |
Requin bleu, au large de l’île de Catalina, près de Los Angeles. Les rencontres avec des requins sont assez rares, mais elles laissent à chaque fois des souvenirs inoubliables. J’ai eu le privilège de "corps à corps" et de regards "dans les yeux" avec des requins bleus de Californie, en pleine eau, et je ne suis pas près de l’oublier. Les requins bleus ont un rituel avant d'attaquer : ils tournent tout d’abord autour de leur proie, puis l’effleurent de leurs peaux rugueuses, puis lors du dernier tour avant l’attaque, ils font quelques soubresauts épileptiques et foncent sur le poisson, fermant les yeux juste avant de mordre. On ne se lasse pas du spectacle. Je fais cette plongée dos à dos, avec mon assistant Michael, chacun protégeant l’arrière de l’autre. Nous prenons un débordoir, une tige d’aluminium d’un mètre pour repousser les squales et sautons. Un bleu impressionnant nous entoure. D’un côté le bateau et sa cage accrochée, de l’autre rien que du bleu, 700 mètres de profondeur, d’où surgissent des requins qui nous semblent de plus en plus gros. Il y a du courant et c’est assez difficile de palmer dos à dos et de rester près du bateau. Les requins bleus, dont quelques-uns de 4 mètres, se rapprochent de nous. Je dois me concentrer pour faire de belles photos de squales en premier plan avec la cage en arrière-plan, tout en repoussant au débordoir ceux qui passent trop près et en surveillant les plus éloignés qui pourraient foncer sur moi. Le tout en nageant constamment vers le bateau et en essayant de ne pas perdre le dos de mon camarade. Je vis intensément, très intensément. Et je suis heureux de faire de bonnes photos. Un gros requin passe très près, un petit poisson pilote rose enfoncé dans ses ouïes. Je prends la photo. Le déclic surprend l’animal qui réagit d'un violent coup de queue qui me heurte en pleine tête et me sépare de Michael, très occupé à frapper un petit requin très téméraire. Le courant nous emporte et nous sépare un peu et les requins nous entourent. Je me sens tout à coup frappé légèrement dans le dos : c’est mon gros requin au poisson pilote rose qui m’a bousculé une fois de plus. Je vois son œil de très près. Grand, froid et menaçant. Il a aussi la bouche ouverte. Il tourne et fait ses soubresauts caractéristiques. Heureusement Michael et moi réussissons à nous remettre dos à dos et nous nageons vers la cage. Nous avons dû battre le record de vitesse en nage avec bouteilles ! Je me souviendrai toujours du regard de ce requin bleu. |
1980 : Achat d'un Nikonos + 15mm + flash SB102 |
Sipadan, Malaisie. Difficile d'accès, au large de Bornéo. Une toute petite île, dont on fait le tour à pied en 20 minutes, le long d'une superbe plage blanche immaculée. Sipadan est le sommet d'une montagne sous-marine effilée, de 2000 m de profondeur (de haut !). Tout autour s'est formé un atoll de corail grouillant de vie. L'eau de Sipadan est superbe : très claire et chaude toute l'année, sans courant. On s'y sent bien, très bien. Il faut comprendre cette photo : je suis au fond d'une petite crevasse et je photographie une amie juste au dessus de moi, avec un petit coup de flash pour éclairer le corail rose du premier-plan. Un banc de petits poissons roses se confond avec le corail. |
Les grandes orgues des caves d'eau douce de l'île des Pins, Nouvelle-Calédonie. Des cavernes de calcite furent inondées, au quaternaire, près de la Baie de Ouameo. Une marche à travers la jungle, avec tout l’équipement de plongée, une descente glissante entre les stalactites et stalagmites des différentes salles non immergées et vous arrivez à la nappe souterraine. Le spectacle est imposant : formations rocheuses immenses et l’eau limpide et noire à vos pieds. Un dédale d'étroits tunnels engloutis nous amène à la grande pièce, "la Cathédrale", 50 mètres de long et de haut. Quel spectacle. Un mur ressemble à un orgue gigantesque. Les méandres de mon cerveau n'ont plus jamais été les mêmes après avoir pénétré sous terre, sous l'eau, dans ces caves. L'émotion est extrêmement forte : je respire et bouge dans ces boyaux. Il fait froid. Il fait noir. Il n'y a aucun bruit. Il n'y a pas de poissons. C'est d'une pureté à la fois grandiose et effrayante. Merci à Catherine Belon |
Nicole, l'épave S/S Liberty, et un poisson un lacépède, chaetodon lunula. Bali. On parle souvent de l’île de Bali, en Indonésie, comme d’un paradis terrestre, mais c’est également un véritable paradis sous-marin. La plongée y est encore peu développée. Les eaux sont très claires, chaudes et poissonneuses. L'épave S/S Liberty est accessible très facilement, à 300 mètres à la nage, du rivage de Tulamben, qui est à deux heures de Jeep du très touristique Candidasa. C'est un cargo de 40 mètres, coulé pendant la deuxième guerre mondiale. Il transportait de la farine de riz. Les sacs sont encore au fond de la cale. Incroyable. Quand nous y enfonçons nos couteaux, un nuage blanc s'en dégage et des centaines de poissons accourent pour tout manger. Je ne sais pas pourquoi ni les sacs, ni le riz, ne se sont désagrégés durant leur séjour de 50 ans dans l’eau salée, ni pourquoi les poissons n’attaquent pas eux-mêmes les sacs. Nous visitons toute l’épave. Tout le métal est couvert de coraux, durs et mous, intacts, signe que des milliers de plongeurs ne sont pas encore passés par là. |
Frédérique dans un banc de carangues, à Sipadan, Bornéo |
Glass fish |
Mer Rouge, expédition safari en mars 2002 |
En Floride dans les "Keys". Non, ce n'est pas une cave, mais un jeu de lumière sur une formation rocheuse près de la surface. C'est simple, c'est grandiose. |
Une première mondiale : 1993 : je suis le
premier à photographier le dugong dans son habitat naturel.
Ouais ! Au Vanuatu. |
Dugong près de Tanna, au Vanuatu, Pacifique Sud. Le dugong, ou vache marine, ou encore "dugong dugon" fait partie de l’espèce des siréniens. Son cousin d’eau douce, plus connu, le lamantin, en fait aussi partie. Cette espèce, en voie de disparition, est peut-être à l’origine de la légende des sirènes. Le dugong est un mammifère et mange de l’herbe, d'où son nom de vache marine. On trouve des dugongs en grands troupeaux en Australie et en petits troupeaux dans les eaux chaudes du monde. Comme c’est un animal craintif vivant principalement dans des eaux troubles, il a été rarement photographié ou filmé. Le Vanuatu est situé à mi-chemin entre Hawaï et l’Australie. Nous avons visité 3 îles : Epi, Espiritou Santo et Tanna. Nos recherches sur les deux premières furent des échecs. La chance nous a enfin souri à Tanna, une des îles les plus au sud. Nous apprenons par les indigènes, les Yanbinans, qu’il y a quelques années (personne ne pouvait dire exactement quand, car ils n’ont pas de calendrier, le temps ne se mesure pas chez eux) un dugong et son petit sont entrés dans la baie. Les villageois ont harponné la mère et gardé le tout petit comme un bébé, l’amenant de temps en temps dans leurs huttes ! Le petit dugong a beaucoup grandi. Il est un peu apprivoisé et vient au bruit du battement de l’eau par les enfants, sauf quand il est trop occupé à jouer avec les tortues. Il mesure maintenant 2 mètres. Il vient à la surface toutes les dix minutes pour respirer et seule la pointe de son nez sort de l’eau. Il a une queue en deux parties, comme les baleines et les poissons, à l’inverse de son cousin le lamantin dont la queue est en un seul morceau, et arrondie comme celle du castor. Comme tous les mammifères marins (exemple : baleines et dauphins), sa queue est dans le plan horizontal et l’animal bouge dans le plan vertical. Les poissons (exemple : les requins), eux, bougent dans le plan horizontal et leur queue est à la verticale. C’est une expérience extraordinaire de nager avec ce grand mammifère, au milieu d’une belle lagune isolée. Le dugong semble sourire, comme un personnage de dessin animé. C’est un grand foetus, qui vous charge dès que vous avez le dos tourné. Les scientifiques estiment qu’il n’y aura plus de dugongs dans seulement 10 ans. Son seul prédateur et ennemi : l’homme. |
La vidéo de moi-même attaqué par le dugong. Notez que je n'ai jamais lâché mon appareil photo ! Merci à Claude Michaud, cameraman de RFO pour cette vidéo. |
Le grand bleu. En descendant vers les profondeurs, à St Martin, Caraïbes. Très impressionnant, ces profondeurs. Au fond il y a une épave, sinon on n'irait pas, tiens. |
Platax à Playa Del Carmen, Mexique, avec Frédérique Gorsky. |
Tortue géante de Sipadan, Malaisie. Ces petites tortues sont nées il y a moins d'une heure |
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2002 Polynèsie RMS Rhône était un Royal Mail au Royaume-Uni navire appartenant à la Royal Mail vapeur Packet Company. Elle a été naufragée au large des côtes de Salt Island dans les îles Vierges britanniques le 29 octobre 1867 dans un ouragan, tuant 123 personnes. Il est à 25 mètre de profondeur |
Jenny aux Îles Caïmans . Une fille-poisson magnifique. Merci, merci, merci Jenny. Pas facile de plonger sans palmes et ceinture de plombs et de poser élégamment. |
The photo in the background is also mine, it’s my favourite mermaid, Jenny. Du livre de Cousteau, je n'ai pas aimé l’explosion d’un récif de coraux à la dynamite pour y comptabiliser leurs habitants en tuant un millier de poissons, ou la scène où un plongeur est tiré par une tortue au point de faire perdre le souffle à l’animal. |
Underwater
technical photographer
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Sous le
paquebot France, îles Vierges
Américaines. Les arbres d’hélice ne tournaient pas rond. Je suis employé pour photographier les ébréchures afin d'évaluer les dégâts. Le majestueux paquebot S/S Norway, ex paquebot FRANCE est au mouillage au large de Saint-Thomas. A part la masse impressionnante du navire en face de nous, il n’y a rien d’autre que du bleu profond. Je passe ma main gantée sur le pourtour des hélices et, quand je repère un accroc, je le photographie proprement, en macro, incluant une petite règle graduée dans le champ et j'en dessine la position sur mon ardoise. Il y a une vingtaine d’ébréchures sur les huit pales. Le courant nous pousse fortement et nous devons tout faire une main accrochée à l’hélice. Il n’y a aucun poisson et que du bleu infini tout autour du bateau. C’est très impressionnant. Du bleu et une énorme machine de métal. Je me sens petit et fragile. Privilégié aussi, de pouvoir plonger sous le plus beau paquebot au monde. Ce reportage a été publié dans tous les magazines plongée francophones. Nostalgie du SS France ? De la plongée peu ordinaire ? Mes photos magnifiques ? |
Moi-même photographiant des vis cassées qui tiennent le gouvernail du paquebot M/S Stardander |
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Kirby Morgan mask, Lac Erié. En Ohio en 1982. Plongée dans le lac Erié, dans des puits et des carrières. Utilisation du masque industriel Kirby-Morgan. |
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Travaux de levage à Nouméa avec Raoul Monthuel |
Nicole devant les hélices d'entrave du navire M/S Stardancer au large de Puerto Vallarta, Mexique. Ces hélices permettent aux navires de faire des manœuvres sans l'aide de remorqueurs. Visite sous marine pour rapport photographique, maintenance et réparation. Il faut bien faire confiance au commandant et chef ingénieur, s'ils activaient les hélices, nous serions transformés en chair à saucisses. C'est quand même un moment très intense d'être sous la ligne de flottaison d'un tel monstre de métal. Peu de gens en ont eu l'occasion. Bon, je mourrai heureux. Moi-même à Playa del Carmen, Mexique Photo Frédérique Gorsky |
Moorea, Polynésie Française. Franck Chaussinand utilise un gant métallique pour caresser sans risque les requins pointe noire |
Belote sous l'eau. Chancanab Lagoon, Cozumel, Mexique. On peut vraiment jouer aux cartes sous l'eau... avec des cartes plastifiées, mais sans communication ! Ici, la clarté de cette eau doit être un record à mettre dans le Guiness Book. |
Frédérique à Playa Del Carmen, Mexique. Son visage est au centre. |
Épave à Cozumel, Mexique. Un ami plongeur jouant les fantômes. Qui a dit que les plongeurs n'avaient pas d'humour ? |
Homage to Allan Jones, affectionately known as AJ. Died ten years ago from Hepatitis. RIP AJ. I met AJ on the cruiseship S/S Rhapsody around 1983. Great guy. Pianist. Always happy and ready for adventures. I did many great dives with Allan in Cozumel, Mexico, in the Bahamas, Grand Cayman, the US and British Virgin Islands and also in Alaska with dry suits. Janet Waterfield and Allan Jones in Cozumel, Mexico for Skin Diver magazine. |
Un poulpe en Thailande en 2004 |
23 juillet 2011 : Frédérique Gorsky et moi-même à 20 mètres au fond de la fosse de Villeuneuve La Garenne, près de Paris, pour tester mon caisson Ikelite et lampes Light&Motion en préparation d'un voyage à Playa Del Carmen, au Mexique en août 2011. J'ai posé le caisson avec son objectif Nikkor 16mm F2,8 fish-eye, au fond de la piscine, en déclenchement intervallomètre. |
Le 5 décembre 2015 : Les bains
Széchenyi à Budapest. |
Prêt pour la photo sous-marine. 2011. Le gand cercle noir de gauche protège le dôme Ikelite 8" pour 16mm Fishe-eye Nikkor. Dans le caisson Ikelite, il y a un Nikon D700 numérique |
2002 Deux Nikonos V, deux flash SB103. On haut à gauche, on voit les films 35mm argentiques Pour la plongée sous-marine, il fallait les incontournables Nikonos III et V (le IV était mauvais) Ici avec son objectif de 35mm, amphibie, mais mauvais en surface et mauvais sous l'eau. Il est impossible de construire un objectif étanche corrigé pour l'eau et corrigé pour la surface. Heureusement, il y a des objectifs supers pour le subaquatique, comme le 20mm ou la crème de la crème, le 15mm F2.8. |
Frédérique et moi-même dans les cénotes, caves de calcite immergées par de l'eau douce et de l'eau salée à Playa Del Carmen, Mexique. |
Poisson diable, dit rascasse volante, pterois volitans, Mer Rouge. Ce poisson est très beau et très étrange, mais difficile à photographier car il vit la plupart du temps dans des trous de rochers. |
Descente le long du fil d'Ariane à Grand Cayman. Plus bas, il y a une épave... Beaucoup de clubs de plongée accrochent une corde et une bouée sur les épaves qu'ils visitent souvent, pour la retrouver plus facilement et pour y amarrer leur bateau afin de ne pas détruire le fond avec les encres. |
Murène verte, Gymnothorax funebris, à Antigua, Caraïbes. La plus grosse des murènes. Elle a mauvaise réputation. A tord. Elle ouvre toujours la gueule en montrant ses dents, mais ce n'est pas un geste agressif, c'est seulement sa façon de respirer. Le plongeur est rassuré quand il le sait. Mais combien de murènes ont été massacrées par des ignorants ! |
Lieutenant Catherine Belon photographie une gorgone géante, dans La vallée des Gorgones en Nouvelle-Calédonie. |
L'œil d'une raie, pastenague à taches bleues, Taeniura lymna. Madagascar. J'ai eu beaucoup de chance de pouvoir approcher de si près cette raie, habituellement craintive. Elle respire par l'ouverture derrière l'œil et expire par les fentes branchiales de son ventre. Raies pastenagues et plongeur à Cozumel, Mexique. Nicole Bordes dans le kelp de Californie au large de l'île Catalina. Ces grandes algues peuvent atteindre 15m de haut. Le soleil filtrant au travers des feuilles de la surface crée, comme dans les forêts de surface, des lumières fantastiques. |
Requin à pointe blanche, C. albimarginatus, Mer Rouge. Les requins sont beaux à voir. Ils glissent dans l'eau, ils sont les maîtres. Leur seul ennemi... l'homme. |
Seiches à Bonaire, Antilles Néerlandaises Vers le nuage, Indonésie. Le plongeur étend le bras, symboliquement, vers le nuage de petits poissons qui passe au-dessus de sa tête. Quelle beauté Moi en 1983 in Cozumel, Mexique, photo par Allan Jones. Prêt du trombone par Rob Waterfield. Il faut souffler très fort pour évacuer l'eau de l'intérieur avant de produire un son. Cela fonctionne mais c'est dur. Bon, les poissons du coin ont été impressionnés. |
Un poisson-pierre se camoufle parmi les rochers. |
Épave d'un bateau à vapeur aux Bermudes. On reconnaît bien la forme de la roue à aubes du début du siècle. Ces bateaux à vapeur reliaient la multitude d'îles qui compose l'archipel des Bermudes. J'étais en train de faire un catalogue de ces épaves pour l'office du tourisme des Bermudes quand la catastrophe a frappé. Voir la page 36 |
Partie de ma campagne : "Nicole tu me manques" Dans les cénotes, caves de calcite immergées par de l'eau douce et de l'eau salée, à Playa Del Carmen, Mexique. Le noir complet, seul le rayon de la torche de Frédérique illumine une stalactite. Tikehau, Polynèsie: Frédérique dans les eaux les plus poissonneuses du monde Lieutenant Catherine Belon en Nouvelle Calédonie Lac Erié, Ontario, USA pour mon Padi Dive Master |
Assis sur une tête de corail, regardant passer un requin bleu de Californie. Non, je ne suis pas fou, les requins bleus sont "contrôlables", voir pages 76-77, 78, 79, 80, 81, 82-83. Sentiment extraordinaire que de pouvoir être calme devant ces "monstres", en pleine eau. |
Glass fish, Parapracanthus, Mer Rouge. Petits poissons à moitié transparents, ils vivent dans les endroits sombres, caves et surplombs. Ils vivent toujours en groupe et donnent l'impression d'une masse fluide plutôt que d'individus indépendants. |
Les cénotes de Playa Del Carmen, Mexique. Les cénotes (du maya dz'onot signifiant puits sacré, via l'espagnol cenote) sont des gouffres ou avens ou dolines d'effondrement, en milieu karstique, totalement ou partiellement remplis d'une couche superficielle d'eau douce et parfois d'une couche inférieure d'eau de mer s'ils communiquent avec l'océan par des failles ou autres conduits Frédérique Gorsky et moi-même, au Mexique. Inspection d'une jetée, en Alaska |
Piliers de la jetée de St Croix, îles Vierges US, Caraïbes. Visite sous marine pour rapport photographique. La face cachée de cette jetée. C'est beau, c'est mystérieux. Ces dégradés de bleu ! |
En Polynésie : Moorea : Franck Chaussinand joue avec une tortue |
Frédérique à El Gouna, en Egypte |
Hommage à Allan Jones, affectueusement connu comme AJ. Il est décédé il y a une dizaine d'années d'une hépatite. Repose en paix Allan. J'ai rencontré Allan sur le paquebot S/S Rhapsody vers 1983. Super-compagnon. Toujours content et prêt pour l'aventure. J'ai fait beaucoup de plongées avec Allan, à Cozumel, Mexique, aux Bahamas, à Grand Cayman, aux îles vierges US et British et aussi en Alaska avec des combinaisons étanches. Le voici ici à Chancanab Lagoon, Cozumel, Mexique. Le monde sous-marin a un effet adoucissant sur notre intellect, demandez aux plongeurs et amateurs d'aquarium. Et comme la musique adoucit aussi les mœurs... L'eau est tellement claire qu'Alan a mis ses lunettes de soleil. Alaska Piscine en Belgique, tour à immersion, tests pour Arena Du coup, on peut tout contrôler de la surface et visionner les photos en temps réel grâce au logitiel Nikon Camera Control Pro en LiveView. - 1 - Caisson Ikelite pour Nikon D700 de 12 millions de pixels, pas de vidéo, modifié pour connexion étanche directe en USB auto amplifié de 9,5 mètres vers l'ordinateur pour contrôle et acquisition des photos en direct en LiveView + Dôme Ikelite 8" pour 16 mm Nikkor + ou Nikkor 20 mm + 4 accus et 2 chargeurs. Deux Nikon D700 pour la sécurité. Sur pied court pour les tests de réglages depuis la surface, puis à main levée par le plongeur expérimenté Christian Fournier. Connecté grâce à un double cordon synchro étanche Ikelite aux deux flashs Ikelite DS 161 (n°5). - 2 - Nikon D600 de 25 millions de pixels, connexion directe en USB auto amplifié de 15 mètres vers l'ordinateur pour contrôle et acquisition des photos et des vidéos en direct en LiveView. Sur pied et rotule pour parallélisme parfait avec la vitre et ainsi éviter les reflets. Muni d'un déclencheur PocketWizard Plus II pour déclencher les flashs terrestres Profoto ou les 4 flashs cobra EasyBox STU avec le Quad Bracket (n°10) en radio. Connecté en hot show à un flash Nikon SB800 n°3. Objectif Nikkor 18-35mm dernier cri. 3 accus de rechange. - 3 - Flash Nikon D800 dirigé vers les cellules photo électriques étanches n°12. Piles sèches LR6 neuves. Dans la tour. Il n'est pas dirigé vers le plongeur pour éviter le back scatter. - 4 - Tour en plexiglas optique de 25x25x120cm, lesté avec une gueuse de 75 kg, ajustable en profondeur par corde et poulie depuis la surface. Sa base est doublée de plexi noir mat en U pour éviter les reflets parasites et hisser l'appareil de haut en bas dans la tour. Des cartons noir mat perforés de trous ronds de différents diamètres pour éviter les reflets parasites sont placés devant l'objectif. - 5 - Deux Flashs Ikelite DS 161 avec diffuseurs grand angle, câble double synchro, les accus peuvent fournir 450 flashs en pleine puissance, mais nécessitent 5 heures de recharge après épuisement. Possèdent aussi une lampe pilote/video puissante. Deux cellules Ikelite #4401 pour déclencher ces flashs grâce aux flashs Nikon SB800 de la tour n°3, des 3 SB 800 sur girafe n°10 et du relais n°7. Tenu sur pieds pour les tests de réglages depuis la surface, puis à main levée par le plongeur expérimenté Christian Fournier. - 6 - Câbles USB auto amplifiés dont les connections ont été étanchéifiés par inclusions résine. Permettent aux clients de visualiser les photos ou vidéos prises de la tour ou du caisson en instantané. - 7 - Flash Nikon D800 dirigé vers la cellule photo électrique étanche n°12. Il n'est pas dirigé vers le plongeur pour éviter le back scanner. Inséré dans un bocal étanche en verre et muni d'une cellule photoélectrique déclenchée par le flash n°3 de la tour. Lesté via corde avec un plomb de plongée. - 8 - Câble PC synchro en jack 1/8 pouce vers le flash Profoto de studio en 220 v ou les 3 flashs cobra Nikon SB800 assemblés avec le TriFlash Sync de Lastolite (fonctionnant sur pile CR 2032 3v) ou 1 boite à lumière portable Lastolite EasyBox STU avec le Quad Bracket et 4 flashs Cobra (n°10). La partie immergée du câble, avec la cellule photoélectrique, a été étanchéifiée par inclusion résine. 3 câbles identiques, avec cellules photoélectriques, pour la sécurité et assurer le déclenchement difficile de l'eau vers la surface. Câble en "y" (mâle vers deux femelles 1/8" mini jack) pour brancher deux cellules sur le même flash. - 9 - Appareil photo/vidéo étanche Nikon AW110 25 millions de pixels collé à la paroi de la piscine grâce à une ventouse. Pour le making of. - 10 - Pour l'effet lumière zénithale : 3 flash cobra NIKON SB800 assemblés avec le TriFlash Sync de Lastolite (fonctionnant sur pile CR 2032 3v) sur une girafe sécurisée au sol par gaffer, sur les structures fixes possibles via cordes, avec gueuses pour la sécurité maximale. Rien sur le 220V. Ou en option, 4 flashs Nikon SB800 cobra dans une boîte à lumière portable Lastolite EasyBox STU avec le Quad Bracket. Déclenchés via les cellules photo électriques immergées ou/et via le Pocket Wizard en radio dans la tour. Sera monté sur un parapluie pour une lumière plus douce pour les photos de la jeune fille en surface. - 10a - Pour l'effet lumière zénithale : EN OPTION : Un flash Profoto sur une girafe sécurisée au sol par gaffer, sur les structures fixes possibles via cordes, avec gueuses pour la sécurité maximale, sur le 220V, uniquement si la sécurité le permet. Ce flash très puissant permet la lumière zénithale. Il est déclenché par les cellules photoélectriques immergées via les flashs n°3, n°5 et n°7 et le PocketWizard en radio dans la tour. Sera monté sur un parapluie pour une lumière plus douce pour les photos de la jeune fille en surface. - 11 - Girafe Manfrotto sécurisée au sol par gaffer, sur les structures fixes possibles via cordes, avec gueuses pour la sécurité maximale. - 12 - Cellule photo électrique étanche n°12. Permet le déclenchement du flash 10 ou 10 en option et 16. Est activée par les flashs n°3, n°5 et n°7 - 13 - Nikon P7000 pour making of air-surface en intervallomètre + objectif fisheye Dyron + caisson RecSea + pied + accus et chargeurs de rechange + bracket + Manfrotto clamps - 14 - 2 lampes étanches continues Sola 1200. Pour éclairer le making of photo et vidéo. Ne dure pas plus de deux heures sans recharger. Le recharge prend deux heures. - 15 - Appareil photo Nikon D3 + objectif 18-35 mm en mise au point fixe pour intervallomètre de making of (une photo toutes les 15 secondes, en Raw plein format, permet une vidéo en accéléré de très haute qualité et des photos individuelles haute def). Sur pied photo solide, sécurisée au sol par gaffer, sur les structures fixes possibles via cordes, avec gueuses pour la sécurité. Relié au secteur 220 volt uniquement si la sécurité le permet. - 16 - EN OPTION. Un flash Profoto sur un pied Manfrotto sécurisé au sol par gaffer, sur les structures fixes possibles via cordes, avec gueuses pour la sécurité maximale, sur le 220V, uniquement si la sécurité le permet. Ce flash très puissant permet aussi le déclenchement du flash terrestre n°10, et peut-être, si la clarté de l'eau et les différents angles incidences et réflexions, d'être déclenché par les cellules photoélectriques via les flashs n°3, n°5 et n°7 et le PocketWizard en radio dans la tour. - 17 - Bouteille air 6L + long détendeur, tenue par assistante Frédérique pour permettre des mouvements plus rapides au plongeur/photographe sous-marin Christian Fournier - 18 - Un Nikon D3s + Nikkor 24-120mm pour le making of terrestre à main levée. + 24-70mm F2.8 et 70-200mm F2.8 pour shoot du mannequin femme en surface. - 19 - Prises électriques 220 volts étanches. - 20 - Ordinateur MacBook Pro 17" 2.93GHz Intel Core 2 Duo, 4GB 1066MHz DDR3 SDRAM 2X2GB, 320GB Serial ATA @ 7200 rpm avec écran 17" modifié anti-reflets. Clavier plein format + souris. Disque dur externe pour sauvegarde. OK sur accus pour 2 heures. La recharge prend une heure. Adobe Photoshop CS6, Bridge SC6, Lightroom 4, Nikon Camera Control Pro pour contrôle complet de l'appareil connecté en USB (vitesse, diaphragme, ISO, température de couleur, zone de mise au point, etc..), déclenchement photo et vidéo, prévisualisation en LiveView instantanée. L'ombre d'une raie à la demande du client 16 mars 2013 : Tests pour un catalogue de maillots de bain ARENA en piscine privée, sur et sous l'eau. Remerciements à Madelon pour la piscine, à Alex, Anne-Sophie et Océane pour le mannequinat bénévole, à Claude, ingénieur hors pair pour la tour-aquarium, à Béatrice pour les mises en contacts et le making of en plus de celui d'Océane, à Fernand pour l'assistanat, à Frédérique pour tout le reste. |
PHOTOS : CHRISTIAN FOURNIER,
TEXTE : CHRISTIAN FOURNIER et Dr Nicole
Bordes Shannon Templeton en 2015: C’est un souvenir que je n’oublierai jamais. La combinaison que je portais avait un petit trou près de ma cheville, et un jet d’eau glaciale a rapidement engourdi ma jambe. Je garde toujours quelque part mon certificat de « Testeuse Officielle de Combinaison » écrit en belle calligraphie. Merci pour ce souvenir! |
Hommage à Allan Jones, affectueusement connu comme AJ. Il est décédé il y a une dizaine d'années d'une hépatite. Repose en paix Allan. J'ai rencontré Allan sur le paquebot S/S Rhapsody vers 1983. Super-compagnon. Toujours content et prêt pour l'aventure. J'ai fait beaucoup de plongées avec Allan, à Cozumel, Mexique, aux Bahamas, à Grand Cayman, aux îles vierges US et British et aussi en Alaska avec des combinaisons étanches. Alan Jones, Rob Waterfield et moi-même en Alaska. |
Avec Nicole Bordes. Phoques. Mer de Cortez, Mexique. Ils sont très agiles et rapides sous l'eau. Grande joie de voir passer cette famille si gracieusement, juste au-dessus de moi. Je dois retenir ma respiration longtemps pour éviter mes bulles sur la photo. Je réussis, presque, au moment où ils convergent vers le soleil. |
Épave d'avion militaire à Saint Thomas, Iles Vierges US. Découverte macabre. C'est un avion américain de la deuxième guerre mondiale, qui a été retrouvé il y a une dizaine d'années, très peu abîmé par l'eau. Les pneus sont encore gonflés d'air. |
Epave d'avion à Cozumel, Mexique |
Fédérique à Playa Del Carmen, Mexique |
Méduses, cnidaires, Mer Rouge. Inoffensives, elles se font manger par tous les carnivores du récif. Expérience inoubliable de nager à travers cette foule de méduses et de les voir se coller à son masque. |
Jürgen Freund et Nicole Bordes, près de Malpelo, Colombie. |
Cozumel, Mexique |
Plongées dans le lac de Tignes, France en janvier 2012, avec Frédérique Gorsky. Le truc louche au premier plan avec des antennes est mon appareil photo Nikon reflex avec un objectif Nikkor 16mm F2.8 dans un caisson Ikelite avec dôme 8" plus deux lampes Sola 1200 Light & Motion. Scuba diving in the Lake, Tignes, France in January 2012 with Frédérique Gorsky. The weird thing in the foreground witn antennas is my underwater camera Nikon DSLR with a Nikkor 16mm F2.8 lens in a Ikelite housing and the 8"dome port, plus two lights Sola 1200 Light & Motion. |
Frédérique Gorsky. |
Il n'y a rien a voir, mais c'est beau !!! |
Méduses, Mer Rouge. |
Christian Fournier attirant dans la photo un superbe poisson ange. |
Ma publication Chasseur d'images en 1994 montrant mon équipement photo terrestre et sous-marin, ainsi que mon matériel informatique en 1993, installé sur le bateau de recherche archéologie sous-marine Eurotri à La Rochelle. Notez le PowerBook Macintosh 180C (donc couleur) avec Fax/Modem, une merveille absolue à cette époque ! |
1 - Petit
pied de poche (les pieds servent peu sur un bateau). 2 - Masque de plongée US Diver (le reste de l'équipement plongée est stocké ailleurs). 3 - Moteur MD-20 pour Nikon F4S. 4 - Nikon F4 (encollé de ruban adhésif rouge pour identification) avec Nikkor 20 mm. 5- Spare Air (réserve d'air en cas d'urgence sous l'eau). 6 - Flashmètre III Minolta + viseur 5°. 7 - Boite étanche Nikon contenant un sac noir étanche à la lumière (pour éviter les accidents de chargement). 8 - Nikon F4 avec Nikkor AF-D 28-70 mm f/3,3 - 4,5. 9 - Disque dur externe Power User 210 mega. 10 - Nikkor AF DC 135 mm f/2. 11 - Nikonos V + Flash Nikon SB-102 (sous marin) + Flash Nissin PRO + batterie Quantum 2 + Poignées Nikonos. 12 - Nikon AF-600. 13 - Dos Multi Control Nikon MF-23 pour F4. 14 - Photographe-plongeur-aviateur-infographiste. 15 - Flash Nikon SB-102 (sous marin) + Nikonos V avec Nikkor UW 15 mm f/2,8 et viseur DF-11 et double Bracket pour deux SB 102/4 + double cordon synchro + Flash sous-marin Nikon SB-104. 16 - Objectifs pour Nikonos : lentille du kit macro sous-marin Nikonos + Nikkor UW 15 mm f/2,8 + Viseur DF-11 pour le Nikkor UW 15 mm + Nikkor LW 28 mm f/2,8 (objectif étanche pour utilisation terrestre) + Viseur DF-12 pour les 20 et 28 mm + Nikkor UW28 mm f/2,8 + Nikkor UW,X/35 mm f/3,5. 17 - Petit flash Nikon SB-23. 18 - Nikonos V avec Nikkor UW 35 mm f/3,5 + Nikkor UW 35 mm f/3,5 + Lentille du kit macro sous-marin Nikonos + Nikkor UW 20 mm f/2,8 + Nikkor UW 20 mm f 2.,8 (il faut tout en double pour la stéréo-photogrammétrie) + Viseur Nikon DF-12 pour les 20 et 28 mm. 19- Petite boîte étanche Pelican pour films et accessoires. 20 - Boussole étanche. 21- Valise étanche Pelican 500 (contient ente autres des filtres polarisants, skylight, etc...). 22 - Caisson Ikelite pour boîtier reflex. 23 - Hublot de la cabine. 24 - Nikkor AF 80-200 mm f/2,8. 25 - Apple Power CD (lit les CD audio, CD-ROM et CD Photo, branché sur la IV Hitachi 12, sur le computer 6 et les enceintes Boose 46 et 62). 26 - Imprimante très compacte GCC Writemove II. 27 - Nikon FE noir pour le caisson Ikelite, avec Nikkor 24 mm f/2,8. 28 - Documents. 29 - Magnétoscope/télé Hitachi multistandard (NTSC, Pal, Secam). 30 - Disques CD-ROM avec bases de données (encyclopédies, biologie marine, médecine, etc.) et photos en Kodak Photo CD. 31 - Lampe de plongée. 32 - Vidéos d'instruction (plongée, informatique, photo, vidéo, aviation). 33 - Ordinateur de plongée. 34 - Livres de documentation (plongée, informatique, photo, vidéo, aviation). 35 - Powerbook Mackintosh 180c avec Fax/modem. 36 - Boîte à lumière pour contrôle des diapos. 37 - Nikon AW AF AD (compact étanche). 38 - Alimentation externe Nikon SD-8, testeur de piles et autres outils. |
Mars 2017, à Madère, merci à João Carlos Nunes et Frédérique Gorsky pour cette incroyable plongée dans l'aquarium. |
L'Ewa-marine est une merveille pour les plongées peu profondes. |
Le 11 Août 2019 : En piscine avec Natasha Milady De Winter et Frédérique Gorsky Notez bien : Photos de Frédérique Gorsky. |
Le 15 Septembre 2019 : Piscine avec Frédérique Gorsky et Natasha Milady De Winter
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Miami, merci à Barrie Moss pour cette photo. Jonathan Hall: "J'ai montré nos photos de moi-même et de Barrie Moss en train de faire du ski nautique en smokings au personnel du casino et j'ai réussi à les convaincre de faire une superbe plongée. "Karen Hall, ma femme, se tient à droite. La plus grande des deux filles aux cheveux blonds et bouclés est son amie Sue qui se tient à gauche. Cette photo de plongée dans un casino était sur le Bermuda Star en 1984. Je me souviens avoir travaillé avec toi pendant une courte période sur le Stardancer et tu étais un super gars avec qui travailler. Toi et moi nous sommes rencontrés sur l'Ocean Pearl à Hong Kong en 1991 Je vois que tu as eu une carrière fantastique dans la photographie. Je me souviens que tu faisais toujours de superbes photos pendant que tu étais sur les navires. Je fais principalement de la production vidéo ces jours-ci. Je ne suis pas très doué pour rester en contact avec les compagnons de bord." |
La plongée n'est pas que calme ! |
14 mars 2011 : Alexandra, Anne-Sophie et Pauline en piscine
privée en Belgique |
Mon hommage à Jacques, car c'est quand même un grand homme. |
J'ai photographié La Calypso rouillant lamentablement dans le port de La Rochelle en 2004. Quelle tristesse ! Il aurait fallu la couler dans un endroit sympa et en faire un super site de plongée. La Calypso est le célèbre navire océanographique du commandant Cousteau, avec lequel celui-ci fit de l'exploration scientifique maritime du 24 novembre 1951 jusqu'en janvier 1996 et voyagea, avec son équipe, sur toutes les mers et océans du globe. La Calypso était à l'origine un dragueur de mines à coque en bois. Après la Seconde Guerre mondiale, elle assura un service de ferry entre Malte et l'île de Gozo et fut rebaptisée du nom de la nymphe Calypso, dont l'île mythologique d'Ogygia était associée à Gozo. Le milliardaire irlandais et ancien député Thomas Loel Guinness acheta la Calypso en 1950, au travers de la Société anglo-française Auniac-Guinness3, et un de ses jumeaux pour la transformer en yacht de luxe. Cependant, il la loua à Cousteau qui cherchait un navire pour un franc symbolique par an. Celui-ci la fit transformer et aménager à Antibes en navire d'expédition et de base de soutien pour la plongée, tournage de films et pour la recherche océanographique. Une barge poussée entra accidentellement en collision avec Calypso qui était à quai et la coula dans le port de Singapour en janvier 1996, un an avant la disparition de son célèbre commandant le 25 juin 1997. Après le naufrage, il écrit : « Je veux que Calypso reste au service de la Science et de l’Éducation ». Elle fut renflouée et convoyée en France en catastrophe. Après avoir passé un certain temps à flot dans le port autonome de Marseille, elle fut remorquée vers le bassin des chalutiers du Musée maritime de La Rochelle le 7 juin 1998, où après restauration elle devait accueillir une exposition. Une longue série de mesures juridiques et autres retards a ensuite empêché tout début des travaux de restauration. À la fin de 2006, dans le bassin des chalutiers à La Rochelle, la plupart de l'équipement fut retiré de ses ponts supérieurs, et elle fut laissée ouverte aux éléments et aux vandales qui volèrent et dégradèrent le mobilier intérieur restant. Le 11 octobre 2007, la Calypso quitte La Rochelle pour être remorquée vers le port de Concarneau afin d'être remise en état complètement. Le travail de restauration sur la Calypso s'est arrêté en février 2009 en raison d'un différend entre les chantiers Piriou et l'Équipe Cousteau. Le navire est désormais relégué dans un hangar de la société. L'Équipe Cousteau dépose en 2010 auprès du ministère de la Culture une demande pour que le bateau soit classé « patrimoine national », ce qui lui permettrait d'avoir accès à des fonds publics. En 2012, le navire est classé « bateau d'intérêt patrimonial » par la fondation du patrimoine maritime et fluvial. Le 17 septembre 2013, une pétition demandant le classement de la Calypso au titre de « patrimoine national » est mise en ligne. Depuis, au jour d'aujourd'hui, 27
novembre 2015, plus aucune nouvelle, rien dans les news,
rien sur Internet. Qu'est -elle dvenue ? |
Emotions sous - marines par Christian Fournier Son titre le suggère : l’Émotion est le fil conducteur de cet ouvrage. Émotion qui, je l’espère, se dégage des photos de cet album. En quinze années de plongées autour du globe, j’ai réalisé de nombreuses photos, insolites, attendrissantes, inquiétantes ou mystérieuses ; je vous présente mes préférées. Toute la conception de ce livre repose sur la beauté de l’Image. Informations, explications ou anecdotes vous permettant de mieux “vivre” et comprendre les photos sont regroupées, à la fin de l'ouvrage. Le monde sous-marin est magique, le pénétrer est riche d’émotions. Je souhaite vous les faire partager. Bonnes Émotions. Christian Fournier |
A la FNAC. Quel plaisir de voir son livre publié ! Je le recommande à tous !. Lors d'un salon au Musée de la Marine. |
Voir ce livre en entier. |
Quand mon livre "Émotions sous-marines est sorti, en 1996, j'ai dû faire des séances de dédicaces. Une fois, au musée de l'homme, j'étais assis à côté d'un autre auteur, Dr Jean-Louis Étienne. Il a eu plus de succès que moi, avec son livre "le marcheur du pôle." J'ai revu Jean-Louis le 19 septembre 2019, lors d'une réunion Sogaris. Jean-Louis Étienne, né le 9 décembre 1946 à Vielmur-sur-Agout dans le Tarn, est un médecin et explorateur français. Il est connu pour ses expéditions en Arctique, il a été le premier homme à atteindre le pôle Nord en solitaire en 1986, et en Antarctique, notamment la Transantarctica réalisée en 1989-1990. Le 14 mai 1986, il est le premier homme à atteindre le pôle Nord en tirant lui-même son traîneau pendant 63 jours avec des ravitaillements. À cette époque le GPS et le téléphone Iridium n'existaient pas. Il s'est dirigé grâce au soleil et sa position était suivie par le Centre national d'études spatiales grâce à une balise Argos qui a confirmé son arrivée sur l'axe de rotation de la Terre, 89°993 N. En 1989-90, il est co-leader avec l'Américain Will Steger de l'expédition internationale Transantarctica, la plus longue traversée de l'Antarctique à traîneau à chien, à laquelle ont pris part un Russe, un Chinois, un Japonais et un Anglais. Partis de l'extrémité de la Péninsule Antarctique le 25 juillet 1989, ils atteignent la base russe Mirny via le pôle Sud, 6 300 km, sept mois d'expédition. 1991-1996 : à bord de la goélette Antarctica (actuellement le Tara), il mène des expéditions scientifiques en Antarctique, au volcan Erebus puis un hivernage au Spitzberg pour préparer la dérive à travers l'océan Arctique. Avril 2002-juillet 2002 : la Mission Banquise à bord du Polar Observer en dérive pendant trois mois au pôle Nord pour étudier le réchauffement climatique. Janvier-avril 2005 : Expédition Clipperton sur l'île de Clipperton dans l'océan Pacifique pour établir un inventaire de la biodiversité de l'atoll français au large des côtes du Mexique, et par là même affirmer la souveraineté française sur l'île. Avril 2007-mars 2008 : Total Pole Airship, une mission scientifique de mesure de l'épaisseur de la banquise de l'océan Arctique en dirigeable, via le pôle Nord géographique, dans le cadre de l'année polaire internationale. Le 22 janvier 2008, l'accident du dirigeable qui avait rompu ses amarres à la suite de fortes rafales de vent, contraint Jean-Louis Étienne à annoncer que l'expédition ne pourrait avoir lieu. Avril 2010 : première traversée de l'océan Arctique en ballon rozière. Le décollage a lieu le 5 avril 2010 du Spitzberg, Jean-Louis Étienne se pose en Sibérie orientale après un vol en solitaire de 5 j 2 h 15 min et une distance parcourue de 3 160 km. Projet : Polar Pod Expédition, une exploration de l'océan Austral, une immense étendue d'eau encore méconnue qui entoure le continent Antarctique. Il est considéré aujourd'hui comme le principal puits de carbone de la planète. Cette campagne se fera à bord du Polar Pod, une plateforme océanographique conçue pour dériver dans le Courant Circumpolaire Antarctique. D'après les simulations de Météo France et Mercator Océan, cette circumnavigation devrait durer trois ans. Propulsé par le courant et alimenté en énergie renouvelable, il s'agit de la première campagne océanographique « zéro émission ». 20 sept. 2017 - FUTURA PLANETE : Pensez-vous que ces violentes intempéries améliorent la prise de conscience du réchauffement climatique ? - Jean-Louis Étienne : À Saint-Martin et Saint-Barthélemy, la conscience est bien là, mais chez nous ? On comprend mieux quand on est touché... Mon espoir est que cela puisse déstabiliser Donald Trump. Il est vrai que ce n'est pas facile d'expliquer le réchauffement climatique. C'est une donnée scientifique, ce n'est pas perceptible. Dire que la température globale s'est élevée de 0,5 ou 1 °C sur telle période, ce n'est pas très parlant. Les conséquences, en revanche, deviennent tangibles. Les scientifiques s'expriment toujours avec beaucoup de prudence, bien sûr. Ce qui peut donner l'impression que, finalement, ils ne savent pas. - FUTURA PLANETE : Doit-on s'attendre à voir davantage de cyclones ? Jean-Louis Étienne : Sans doute, et de plus intenses. Une petite augmentation de température là où ils se forment les rend plus violents. Et n'oublions pas la hausse du niveau de la mer. On en est à 3,2 mm par an. Trois centimètres sur une décennie, c'est énorme. Or, sous une dépression, la mer est soulevée. L'impact sur les côtes est donc très important. |
J'en profite pour rajouter ici mes souvenirs d'expériences nautiques, sauf la voile qui est page 25 |
The Amazing and crazy raft trip from Mendenhall lake to the sea, with Barrie Moss and Doug Plews. |
Le pied aux USA, par Christian Fournier. |
In the Mexican jungle, photo by Janet, after I explained everything! She did great. Thanks Janet. |
Oui, je suis tombé, evidemment ! Je fais mes cascades moi-même ! |
L'Amazone, près de Belém, à l'embouchure du fleuve. Pour info le piranha était déjà mort, et oui, l'Amazone, c'est grand. |
Three grown ups waiting for a big wave. One of them is Carlos Lopez |
I don't think they would let us to this nowadays. |
Avec John Cable. |
Votre humble photographe et narrateur. |
C'est super de pouvoir dire au commandant via le talkie-walkie de tourner plus la proue vers moi pour une meilleure vue. Le photographe est un homme puissant. La compagnie maritime Paquet ne m'a jamais payé pour cette couve, car elle a fait faillite. |
Avec Nicole au Mendenhall Glacier |
Whittier, Alaska Passage délicat de l'appareil photo |
Traversée d'un lac gelé, à la nage. Le resultat d'un défi entre Laurie et moi. Ce lac magnifique nous est apparu au détour d'une grande rando à partir de Juneau. Nous avons mis nos vêtements sur la rive pour les garder au sec, après nous avons traversé le lac à la nage, puis couru (entre autres) sur la neige pour nous réchauffer. Un lac désert et immaculé, de la glace tout autour, une jolie fille. Moment inoubliable. Merci Laurie. |
oui, on s'est pris la vague |
Glacier Bay, Alaska |
Aux Philippines, avec Marianne Chevara (à gauche), qui habite maintenant en Allemagne . L'autre fille Katy est une adorable danceuse, dont les jambes expertes ont servies de doublure à Jennifer Beals dans le film Flash Dance de 1983. |
Bali |
Pagsanjan Falls, Philippines |
Le lagon bleu en Islande |
Gros temps à Porto Moniz. Madère. |
Moi-même, au Costa Rica en 2015 |
Au Costa Rica en avril 2015 |
Frédérique Gorsky à Budapest. |
Oui, nous avons chavirés |
Frédérique et moi-même dans la piscine sous la pluie, au costa rica |
Crocodiles près du pont de Tarcoles |
******************************** October 8, 2020 in Paris. We float. A ton of salt per basin!
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Les tréteaux supportent un châssis qui supporte une plaque opaline transparente qui supporte l'aquarium à fond transparent. Du papier Canson noir masque bloque la lumière du dessous sauf celle du fond de l'aquarium. L'aquarium de 33 cm d'arête, est en verre optique. On appelle verre optique un verre de qualité adaptée à la réalisation de systèmes optiques spécialisés. A la différence du verre à vitre ou du cristal, dont la formule est adaptée à l'effet esthétique désiré, un verre optique contient des additifs destinés à modifier certaines propriétés optiques ou mécaniques du verre : indice de réfraction, dispersion, transmittance, dilatation thermique, etc. Le verre optique d'aquarium est d'une transparence extrême, une fois en eau, le verre est quasiment invisible. Les couleurs des poissons, ou du modèle, sont mises en valeur. Souffler est joué ! 1 - Le super modèle, K.A.L.Y.S.T.A., Merci à elle. 2 - Il n'y a pas de numéro 2. Cela devait être la charte de couleur certifiée Kodak Q-13, mais j'ai dû déjà la ranger pour éviter qu'elle ne prenne l'eau.. Avec Le logiciel Adobe Lightroom, il suffit de cliquer avec la pipette sur le gris neutre de la charte pour supprimer les dominantes. 3 - Deux Profoto flashs D1 Air (avec coupe flux ou boîte à lumière) déclenchés à distance par le déclencheur Profoto adéquat (hors champ) sur l'appareil photo Nikon D850 (hors champ). Il n'y a que deux sources de lumière, pour que les noirs ne soient pas "contaminés". 4 - Câble USB qui relie l'appareil photo à l'ordinateur Mac (hors champ) permettant l'acquisition et la vision instantanée de toutes les photos haute définition sur les deux écrans calibrés 30 pouces (hors champ) via le logiciel Adobe Lightroom en mode connecté. 5 - Câble de l'adaptateur AC EH-5B 220v pour le Nikon D850 qui permet de shooter toute la journée sans changer d'accus les accus et donc sans interrompre la connexion Nikon-Mac. 6 - Papier Canson noir masque bloque la lumière du dessous sauf celle du fond de l'aquarium. Oui, j'ai fait un trou carré de 33x33 cm dedans. 7 - L'aquarium de 33 cm d’arête, en verre optique. J'ai mis dans le fond des cylindres en plexis de différents diamètres et hauteurs. 8 - Pied photo Manfrotto 055 PROB avec une rotule Manfrotto micrométrique 405. 9 - Serviettes éponges qui permettent au mannequin de s'essuyer le visage entre les prises. Les reflets sont multiples. ********************************* |
Road trip Europe de l’Est du 7 au 18 septembre 2021. La piscine avec Frédérique Gorsky et Natasha le 27 août 2022
Du 2 au 11 Juillet 2024 : Road trip avec Frédérique Gorsky : Beauval Aquarium de la Porte Dorée le 6 avril 2024 avec Frédérique Gorsky. |
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