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Christian Fournier, 14 square de Port Royal 75013 Paris
tel +33 06 60 94 33 80 E-mail : photo@prisedevue.com. |
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Les tortues de Sipadan. |
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J'ai mis un objectif fish-eye et shoot au jugé pour être proche des enfants sans les perturber. I put on a fish-eye lens and shot by guesswork to be close to the children without disturbing them. |
JAKARTA : SOURIRES DANS UN TAUDIS |
Nous venions à Jakarta toutes les deux semaines à bord le S/S Ocean Pearl, donc nous pouvions apporter nos photos aux gens que nous avions photographiés 15 jours plus tôt. Ils s’en raffolaient. |
Nous sommes l’équipe de photographie à bord un bateau de croisière, et pour la troisième fois pendant les heures où nous ne travaillons pas à Jakarta, nous visitons un bidonville à côté du canal. |
Quel contraste entre cette pauvreté et le luxe de notre hôtel flottant : ces gens n’ont rien, souvent même pas assez à manger. Ils habitent un endroit lugubre, sale, et malodorant. Ils n’ont aucun espoir d’un avenir meilleur : la plupart d'entre eux naissent et meurent dans cette horreur. Ce n’est pas leur faute. De nombreuses gens vivent ainsi à Jakarta. Or, ils sourient la plupart du temps, même à nous, des hommes blancs, des riches, et ils nous accueillent chez eux. On ne peut pas s’empêcher de comparer leurs sourires à pleines dents aux sourires et aux plaintes de nos passagers suralimentés et blasés. Ce n’est pas non plus la faute de ces gens riches non plus : ils sont nés dans un autre monde, et ils ont l’impression, eux aussi, qu’ils doivent lutter. La conclusion habituelle : tout est relatif, et l’argent n’est pas tout. Il est bien qu’on se le rappelle, de temps en temps. Pourquoi trouve-t-on tant de bidonvilles aussi horribles ? |
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Le lever du soleil au somment du mont Batour. |
Le lever du soleil au somment du mont Batour. |
Texte : Dr Nicole Bordes et Christian Fournier On parle souvent de l’île de Bali, en Indonésie, comme d’un paradis terrestre, mais on oublie de dire que c’est aussi un paradis sous-marin. La plongée y est encore peu développée. Les eaux sont très claires, chaudes et poissonneuses. Nicole Bordes et moi-même avons exploré un site superbe, l’épave S/S Liberty. A partir de la plage très touristique de Candidasa, où nous avons pu faire gonfler nos bouteilles, il faut aller en Jeep vers l’Est. Deux heures de route : traverser les superbes champs de riz, en terrasses (réf photo incluse), puis le mont volcanique Gunung aride et désert. Tulamben est un petit village côtier. Dès que nous avons manifesté nos intentions de plongée, les femmes et enfants du village insistent pour nous aider à porter notre équipement sur la plage de cailloux noirs. Nos bouteilles et sacs de plongée se retrouvent sur leurs têtes, ce qui vaut, bien sur, une photo très exotique, ci-incluse. L’épave est accessible très facilement, à 300 mètres à la nage. Il n’y a pas de courant, la visibilité est de 30 mètres, la profondeur de 15 à 30 mètres, et l’eau très chaude, pas besoin de combinaison. Ces conditions idéales sont permanentes, nous dit-on, sauf pendant la mousson. Le S/S Liberty est un cargo de 40 mètres coulé pendant la deuxième guerre mondiale. Il transportait de la farine de riz. Les sacs sont encore au fond de la cale. Incroyable. Quand nous enfonçons nos couteaux dedans, un nuage blanc se dégage et des centaines de poissons accourent pour tout manger. Je ne sais pas pourquoi ni les sacs, ni le riz, ne se sont désagrégés durant leur séjour de 50 ans dans l’eau salée, ni pourquoi les poissons n’attaquent pas eux-mêmes les sacs. Des poissons Perroquet, Sergent Major et Papillons nous entourent. Ils sont très colorés. l’eau doit être bonne. Nous visitons toute l’épave. Tout le métal est couvert de coraux, durs et mous, intacts, signe que des milliers de plongeurs ne sont pas encore passés par là. Le mat du navire s’élance encore vers la surface. Il est bien recouvert de coraux et nous décidons de l’utiliser comme arrière plan pour une session photo, en nourrissant les poissons du pain que nous avons apporté sous plastique dans nos gilets. L’effet est immédiat et incroyable : des milliers de poissons nous assaillent, en force. Cela me rappelle les pigeons de Trafalgar Square. Un mérou fort et rapide me vole tout mon sac de pain. Les poissons se concentrent alors sur Nicole, qui nage autour du mat, très rapidement. Cela fait une danse cocasse : plongeuse et poissons autour du mat de corail. Il y a beaucoup d’autres sites de plongée autour de Bali, accessibles par bateau. S'ils sont aussi beaux et aussi agréables que Tulamben, Bali va devenir très bientôt un paradis sous-marin. Photos : Christian Fournier |
Head shots 1988 The portrait of Dorian Gray: Plus la photo est vieille, plus j'ai l'air jeune ! The older the picture, the younger I look! 2015 |
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